Parfois, les déluges de mots m'assourdissent, m'enivrent et me sonnent.

Je recherche alors le silence intérieur, l'arc en ciel du coeur après l'averse,

Le planer silencieux du fier rapace.

Pourtant des fontaines, des geysers surgissent brusquement,

Occupent tout l'espace, un temps,

Puis s'éteignent doucement.

Insister,

Recommencer,

Continuer,

Ressentir cette douce vague intérieure

Qui monte

Et qui descend,

Et dès que la surface s'agite,

Sourire dans le soleil

Et caresser la mer.  

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